Sketch 3
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Black Sand et Iris

La jeune chatte au pelage d’une pure blancheur courra vers le serpent. Elle l’appela, le faisant s’arrêter. Elle vu de lui un regard blasé.
-Ne me laisse pas Black Sand ! Je… je… je t’aime… Lui avoua la jeune hybride
Le serpent eu un sourire et un petit rire sarcastique. Le serpent le retenait avec beaucoup de mal. Il avait les yeux fermés et les ouvrit droit vers la chatte blanche.
-Tu es si pathétique… tu n’as donc toujours pas comprit ? Tu n’es rien pour moi. Un simple objet de convoitise, comme une petite gourmandise, ce que l’on donne aux enfants, pour leur faire passer le temps.
La chatte ne comprenait toujours pas. Elle avait des yeux bleu interrogatif pointés vers le reptile dont les yeux rouge ne montraient pas la moindre émotion, si ce n’était le mépris.
-J’avais besoin d’un jouet, et tu étais parfaite. Repris le serpent. Dès que je t’ai vu, j’ai vu en toi toute cette pureté, cette innocence… Tu ne connaissais rien au mal. Te manipuler était donc d’une simplicité incroyable. Comment une jeune fille de ton âge à put échapper aussi longtemps à tout le mal contenu dans ce monde ? Tu étais comme un cadeau. Un objet que je n’avais encore jamais vu…Un simple objet de convoitise.
Les yeux de la chatte commençaient à laisser couler des petites larmes pendant qu’elle essayait de parler à celui qu’elle aimait :
-Mais… Je t’aime. Tous ces geste… toutes ces paroles… tous ces regardes… Tout ne pouvait pas être faux ! Tu étais tellement gentil… pourquoi joue tu le méchant ? Tu veux me protéger de quelque chose ? S’il te plait, dit moi ce qui ne va pas !
Le serpent s’approcha de la chatte et mis sa main sous son menton pour relever la tête de l’hybride et faire qu’elle le regarde bien dans les yeux.
-Regarde-moi bien Iris. Car ces paroles sont la seul vérité que tu auras entendue de moi depuis tout ce temps. Je ne t’aime pas. Je ne t’ai jamais aimé. Tout ça n’était qu’un jeu. Alors arrête de me suivre. Je n’ai aucuns intérêts à vouloir garder quelque chose qui m’appartient déjà.
La chatte avait des larmes plein les yeux. Ce visage qui autre fois affichait toujours la joie affichait désormais la tristesse. Ces larmes coulaient à flots pendant que Black Sand continuait :
-Je voyais tant de pureté et d’innocence dans ton esprit… Ne pas jouer avec une personne ne connaissant rien au mal existant aurais laissé un grand manque de connaissance en moi. Je ne regrette qu’une seul chose… Que ça ait été aussi facile. Pourquoi pleures-tu ? Parce que tu vois mon vrai visage ? Ou parce que tu vois que le mal existe belle est bien ?
-Pourquoi…. Pourquoi tu fais ça ? Sanglota Iris. Je t’aime tellement… Pourquoi n’existe-t-il pas seulement le Bien ? Pourquoi tu joues le méchant…
-Je ne joue pas… Ou plutôt, je ne joue plus ! Se moqua le reptile. Le Bien n’existerait pas sans le Mal. Tout comme le Mal n’existerait pas sans le Bien. Et qu’est-ce qui nous dictent le bien et le mal ? La société dans laquelle on vie. De ce fait, qui nous dit que le Bien est le bien et le Mal est le mal ? Si la société avais été différents, Tu serais le mal…
-C’est faux ! Tout ça est faux ! Cria la chatte posant sa tête sur le torse du serpent.
Celui-ci rigolait d’un rire de mépris :
-Tu vois la vérité dans le mensonge, et le mensonge dans la vérité. Le serpent pouffa de rire. Tu es juste encore plus corrompu que ce que je pensais.
Le serpent écarta la chatte de lui et parti en rigolant. Le soleil se couchait pendant que la chatte restait debout sur cette colline, les yeux remplis de larmes et d’incompréhension. Elle aurait pu rester là, et s’écrouler sur l’herbe, mais elle ne croyait toujours pas les dires du serpent. Il mentait. Tout ça ne pouvait pas être vrai. Ils avaient vécu tellement de chose ensemble… tout ça ne pouvait pas être faux.
Les yeux encore remplit de larmes et de l’amour qu’elle portait pour le serpent, Iris couru le rejoindre, aussi vite qu’elle pouvait, ne voulant pas croire en la vérité que Black Sand lui avais avoué.